Ses différents romans abordent le plus souvent des thèmes qui permettent une relecture de problèmes d'actualité dans un cadre science-fictionnaire. Ainsi le sous-développement, l'écologie, le spécisme, le génie génétique, le rôle de l'état dans la société, le conformisme, entre autres, sont traités plus ou moins directement dans l'oeuvre d'Ayerdhal. Le cadre futuriste, associé à des trouvailles géniales prolongeant ces problématiques modernes (comme un show-business utilisant des canaux extra-sensoriels, le transformisme véritablement physique, l'existance d'assurances pour la constitution de mondes, etc.) donne un impact puissant, quelque peu professoral, à ses romans.
Dans une préface à L'Histrion, il indique être un grand admirateur de Frank Herbert, et explique en quoi l'annonce du décès du grand auteur américain joua un rôle déterminant dans son choix de devenir écrivain. Ses deux romans (L'Histrion et Sexomorphoses) se déroulant dans l'univers du Daym, qui n'est pas sans rappeler l'univers de Dune, l'oeuvre de Frank Herbert.
Ayerdhal a répondu en détail à l'enquête menée en 1992 auprès d'une vingtaine d'auteurs français par l'équipe de la revue Planète à vendre sur l'avenir de la science-fiction française. Vous pouvez consulter sa réponse ici.
Certaines de ces informations sont extraites des quatrièmes de couverture de ses romans aux éditions J'ai lu.
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